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SALT III

Sizes:
75 x 50
105 x 70
160 x 105
Execution/framing
Contrecollage sous verre acrylique
épaisseur 2 mm brillant, sans cadre, 75 x 50 cm (Dimensions extérieures) Largeur de profil 15 mm avec verre acrylique brillant , érable canadien blanc, 79,4 x 54,4 cm (Dimensions extérieures) Sur papier premium (brillant) non monté ou encadré. Expédié roulé.
épaisseur 2 mm brillant, sans cadre, 75 x 50 cm (Dimensions extérieures)
Execution/framing
Contrecollage sous verre acrylique
épaisseur 2 mm brillant, sans cadre, 105 x 70 cm (Dimensions extérieures) Largeur de profil 15 mm avec verre acrylique brillant , érable canadien blanc, 109,4 x 74,4 cm (Dimensions extérieures) Sur papier premium (brillant) non monté ou encadré. Expédié roulé.
épaisseur 2 mm brillant, sans cadre, 105 x 70 cm (Dimensions extérieures)
Execution/framing
Contrecollage sous verre acrylique
épaisseur 2 mm brillant, sans cadre, 160 x 105 cm (Dimensions extérieures) Largeur de profil 15 mm avec verre acrylique brillant , érable canadien blanc, 164,4 x 109,4 cm (Dimensions extérieures) Sur papier premium (brillant) non monté ou encadré. Expédié roulé.
épaisseur 2 mm brillant, sans cadre, 160 x 105 cm (Dimensions extérieures)
2019 / 2019 THE12
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TVA incluse plus CHF 19,90 de frais d'envoi



INFORMATIONS SUR LE BAGROUND
Des étangs salés, des barrages immenses, des forêts sillonnées : la relation qu’entretiennent l’Homme et la nature est au cœur des œuvres signées Tom Hegen – des images séduisantes, tant par leur harmonieuse symétrie que par leurs couleurs captivantes. Pour scruter notre influence sur la Terre, Tom Hegen adopte une perspective unique. En s’embarquant à bord d’une montgolfière, d’un hélicoptère, d’un avion à hélices voire en utilisant le drone multicoptère qu’il a spécialement conçu pour répondre à ses besoins photographiques, Tom Hegen nous montre le monde vu d’en haut.Pour Tom Hegen, la photographie aérienne est le seul médium capable à la fois de dépeindre notre civilisation et de rendre hommage à la planète. Grâce à ce point de vue vertical, nos yeux finissent par identifier de l’ordre dans le chaos. Ils comprennent aussi que nous faisons intégralement partie de cet univers fascinant. Tom Hegen nous transmet ici une nouvelle manière de voir et suit pour cela les traces de Georg Gerster, pionnier de la photographie aérienne, qui jadis écrivit : « Prendre de la hauteur permet d’avoir une vue d’ensemble ; or une vue d’ensemble favorise la perspicacité, tandis que la perspicacité engendre la considération ».Les lignes claires et les angles droits de ses œuvres guident notre regard. « Je photographie toujours en plongée, sans perspective. Cela confère aux images un haut degré d’abstraction et brouille les lignes séparant la peinture de la photographie », affirme-t-il à propos de ces compositions. Cela est particulièrement manifeste dans la série Salt. Difficile de savoir, au premier abord, ce que nous voyons exactement. Peu à peu, il apparaît clairement qu’il s’agit de marais salants photographiés d’en haut et capturés dans des compositions atmosphériques. Dans cette série, Tom Hegen nous dévoile des lieux où se croisent les frontières entre les paysages créés par l’homme et ceux formés naturellement. Alors que l’eau s’évapore des étangs, il ne subsiste que les micro-organismes desquels émanent des couleurs irréelles.Tom Hegen nous montre la beauté de la Terre et la manière dont ses habitant l’ont façonnée. Tel est le fil conducteur de son œuvre. Mettant en évidence les traces que nous laissons derrière nous, Tom Hegen réfléchit à la façon dont l’humanité interfère avec la nature. Et d’y procéder de la plus séduisante manière qui soit : avec beauté, à travers une symétrie engageante et par des couleurs éclatantes. Bref, Tom Hegen nous met au défi de remettre en question le visible.

VITA
Né en 1991 dans la petite ville bavaroise de Königsbrunn, Tom Hegen a étudié le graphisme à l’université d’Augsbourg. Il y vit encore aujourd’hui mais travaille dans le monde entier. Depuis 2015, il se consacre principalement à divers projets de photographie aérienne. Son intérêt pour les prises en vue en plongée s’est manifesté après un vol long-courrier entre la Nouvelle-Zélande et l’Allemagne, alors qu’il était assis au hublot de l’avion, fasciné par la Terre vue d’en haut. Dans ses œuvres, il met l’accent sur les traces laissées par l’Homme sur son environnement lorsqu’il s’y implante. Son premier recueil de photos intitulé Habitat a été publié en 2018. Les œuvres de Tom Hegen ont été récompensées par de nombreux prix artistiques de renom, tels que le Red Dot Design Award, le German Design Award ou encore l’International Photography Award.
Expositions
2021Leica Gallery, Konstanz, Germany
Oasis, Museum of Estonian Architecture, Tallinn, Estonia
Power Structures, London, UK
Anthropocene, Busan, South Korea
Human Habitat, Gallerie di Piedicastello, Trento, Italy
HABITAT, Deutsches Museum, Munich, Germany
AIRPORTS, Air Museum, Amberg, Germany
2020HABITAT, EESC, Brussels, Belgium
2019Red Dot Design Museum, Essen, Germany
Museum Angewandte Kunst, Frankfurt, Germany
Theaterforum Gauting, Gauting, Germany
HABITAT, Air Museum, Amberg, Germany
2018HABITAT, Tollwood Festival, Munich, Germany
HABITAT, Museum of Communication, Berlin, Germany
Amsterdam Dance Event, Amsterdam, Netherlands
GlogauAir, Berlin, Germany
Printspace Gallery, London, UK
Air Museum, Amberg, Germany

INTERVIEW
Picasso a dit un jour « Chercher ne signifie rien en peinture. Ce qui compte, c’est trouver. » Et vous, où trouvez-vous votre inspiration artistique ?
En regardant le Terre depuis le ciel. Ce faisant, je me considère davantage comme un observateur de l’espace aménagé que comme un artiste. Les œuvres que je photographie ont en fait été créées par des personnes qui n’en ont pas conscience. Villes, routes, forêts : tout paysage ou presque a été aménagé ou influencé par quelqu’un. Mon travail ressemble à celui d’un chercheur qui documenterait la surface de la terre selon des critères précis.

De l’idée à sa réalisation : comment abordez-vous votre travail ?

Au début, on retrouve invariablement cette thématique de la relation qu’entretient l’Homme avec la nature. Je m’intéresse surtout à la manière dont nous façonnons nos vies, nos mouvements et notre environnement par l’exploitation des ressources. Je travaille toujours de façon sérielle, avec un lien thématique fort entre chaque cliché. Commence alors une importante phase de recherche et de planification. La plupart de mes projets photographiques exigent beaucoup de préparation. Je repère les bons endroits et surtout la meilleure façon de les atteindre afin de pouvoir les photographier depuis le ciel. Pour cela, j’ai recours à de petits avions, des hélicoptères voire des drones. En général, ce n’est pas tant la technique qui est au centre de mes préoccupations que le résultat. Mes séries comptent entre dix et vingt clichés. Elles livrent, je pense, une bonne impression visuelle du lieu photographié.

Quel est votre livre préféré ?

N’ayant jamais lu deux fois le même livre, je ne vois aucun grand classique auquel je pourrais me référer. Toutefois, je lis avec grand plaisir certains ouvrages spécialisés comme ceux de Yuval Noah Harari et ou encore de beaux livres illustrés.

Avec quel artiste aimeriez-vous prendre un café et de quoi parleriez-vous ?

J’aimerais bien visiter l’ancien atelier d’Anselm Kiefer dans le sud de la France. Le site est une œuvre d’art en soi. Totalement impartial et peu conventionnel, son aménagement semble tout droit venu d’une autres planète ! Nous arpenterions les souterrains et discuterions de l’impact de l’Art sur l’Homme.


Qu’est-ce qui vous a poussé vers les disciplines artistiques ?
J’ai d’abord étudié le design de la communication. Il s’agit d’une filière créative réunissant toutes les disciplines de la communication visuelle, plutôt axée sur une application pratique. Même après mes études, la photographie est restée mon cheval de bataille, ma grande passion. Une fois diplômé, j’ai d’abord travaillé comme concepteur dans un bureau de design. Au bout de quelques mois, j’ai quitté mon emploi et me suis lancé dans l’aventure de l’indépendance. Déjà pendant mes études j’avais ressenti le désir de travailler en parfaite autonomie sur des sujets librement choisis. C’est au cours de cette période que la photographie aérienne a pris de l’ampleur. Très vite, j’ai publié un premier ouvrage qui a propulsé ma carrière.

Par quelles personnes de votre entourage êtes-vous particulièrement influencé ?
Sans hésiter, par ma partenaire. Quand je ne suis pas en voyage ni dans mon studio, c’est avec elle que je passe le plus de temps. Elle évolue dans un monde professionnel complètement différent du mien, ce qui lui permet de porter un précieux regard, tout à fait impartial, sur mon travail. Sinon, nous parlons très peu d’art ou de photographie ensemble. Sans compter que je partage un studio avec des architectes. J’ai toujours trouvé l’approche des architectes dans la conception d’un projet absolument passionnante et j’apprécie beaucoup leur compagnie.

Imaginez que vous possédiez une machine à remonter le temps. Où vous transporterait-elle ?

Je m’intéresserais au monde dans cinq mille ans. Est-ce que nous, humains, serons encore là ? Si oui, à quoi ressemblera la Terre ? Dans les dix mille années qui nous précèdent, l’humanité a connu un développement extrême. Cette évolution a pris un essor fulgurant avec la révolution industrielle – révolution qui, avec le tout numérique, donne des signes d’emballement. Souvent je me demande si, malgré toutes ces avancées technologiques, nous ne sommes pas en train de détruire notre base vitale. Jamais nous n’étancherons cette soif infinie de pouvoir et de possession.

Hormis les arts, quelle est votre plus grande passion ?

Tout ce qui est en rapport à l’air frais et au mouvement me plaît. Mais j’aime aussi beaucoup travailler dans le domaine de l’artisanat. Quand j’étais jeune, je voulais devenir menuisier. Qu’il est bon de contempler le résultat physique de son travail.

Sur quoi travaillez-vous en ce moment ?

En ce moment, je suis en train de visionner les nombreux clichés réalisés à l’occasion d’un long séjour aux États-Unis l’an passé. Je planche également sur une nouvelle publication. 2022 s’annonce donc riche en rebondissements.

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