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Carol Muthiga - Oyekunle
La chevelure est son accessoire, les vêtements son armure. Dans ses œuvres, Carol Muthiga-Oyekunle met en scène la femme telle une guerrière symbolique : dans une position de force, de triomphe… En savoir plus
Introduction Curriculum vitæ Entrevue
Armour / Amour
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à partir de CHF 799
Armour / Amour
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Souldier
Armour / Amour
à partir de CHF 999
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Armour / Amour
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Ceres
Armour / Amour
à partir de CHF 1 290
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Armour / Amour
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Aset
Armour / Amour
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Serida
Armour / Amour
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Erzulie
Armour / Amour
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Iris
Armour / Amour
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Metis
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Kali
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à partir de CHF 899
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Sethe
Armour / Amour
à partir de CHF 1 150
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Good Hair
Armour / Amour
CHF 3 490
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Sula
Armour / Amour
à partir de CHF 799
Sula
Armour / Amour
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Good Hair
PETITES
CHF 159
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PETITES
CHF 159
Informations de fond sur Carol Muthiga - Oyekunle
Introduction
La chevelure est son accessoire, les vêtements son armure. Dans ses œuvres, Carol Muthiga-Oyekunle met en scène la femme telle une guerrière symbolique : dans une position de force, de triomphe et de joie. À la fois mixtes, numériques et colorés, ses collages numériques associent photographie de mode et motifs expressifs. Ils nourrissent l’illusion d’une création féminine et mythique, d’une héroïne sage et préservatrice. Sa série est une ode à l’amour autant qu’à l’espoir. Celui d’un voyage dans le temps, à travers le passé, le présent et l’avenir ; d’un récit autre que celui du patriarcat. Par le truchement de son art, Carol Muthiga-Oyekunle tend un miroir à la société.
L’artiste puise ses idées artistiques dans la vie de tous les jours. Des visages qu’elle voit dans la rue, des personnes qu’elle connaît personnellement, des femmes qui l’inspirent. Son approche expérimentale l’amène à assembler des éléments qui, de prime abord, ne vont pas de pair. C’est là que résident la surprise et la magie de son œuvre, largement influencée par une kyrielle d’artistes modernistes et contemporains tels que Gustav Klimt, Henri Matisse, Alfons Mucha, Roy Lichtenstein. Parmi ses influences post-contemporaines plus récentes, on trouve également Kehinde Wiley, Yinka Shonibare et Wangechi Mutu.
Mais le processus créatif de cette artiste américano-kényane vivant à Paris est surtout déterminé par l’héritage, la culture, la tradition, mais aussi par l’afrofuturisme. Celui-ci raconte l’histoire de la diaspora africaine à partir d’un avenir technologique. Il imagine une société dans laquelle les Afro-caribéens vivraient sur un pied d’égalité. Ce n’est donc guère un hasard si Carol Muthiga-Oyekunle qualifie ses héroïnes d’« intergalactiques ».
Artiste diplômée du Royal College of Art de Londres, elle connaît également le succès en tant que créatrice d’accessoires. Avec sa ligne de bijoux et de minaudières, elle referme la boucle unissant ses racines et à celles du design visuel.
L’artiste puise ses idées artistiques dans la vie de tous les jours. Des visages qu’elle voit dans la rue, des personnes qu’elle connaît personnellement, des femmes qui l’inspirent. Son approche expérimentale l’amène à assembler des éléments qui, de prime abord, ne vont pas de pair. C’est là que résident la surprise et la magie de son œuvre, largement influencée par une kyrielle d’artistes modernistes et contemporains tels que Gustav Klimt, Henri Matisse, Alfons Mucha, Roy Lichtenstein. Parmi ses influences post-contemporaines plus récentes, on trouve également Kehinde Wiley, Yinka Shonibare et Wangechi Mutu.
Mais le processus créatif de cette artiste américano-kényane vivant à Paris est surtout déterminé par l’héritage, la culture, la tradition, mais aussi par l’afrofuturisme. Celui-ci raconte l’histoire de la diaspora africaine à partir d’un avenir technologique. Il imagine une société dans laquelle les Afro-caribéens vivraient sur un pied d’égalité. Ce n’est donc guère un hasard si Carol Muthiga-Oyekunle qualifie ses héroïnes d’« intergalactiques ».
Artiste diplômée du Royal College of Art de Londres, elle connaît également le succès en tant que créatrice d’accessoires. Avec sa ligne de bijoux et de minaudières, elle referme la boucle unissant ses racines et à celles du design visuel.
Curriculum vitæ
Carol Muthiga-Oyekunle est une artiste et designer americano-kenyane. En 2001, elle fonde sa propre marque d’accessoires à New York. Carol Muthiga-Oyekunle est diplômée du Royal College of Art de Londres (MA Fashion). Elle vit et travaille à Paris.
Entrevue
L’art est une forme d’expression personnelle : cela s’applique-t-il à vous ?
Oui. L’art est pour moi une manière de tendre un miroir au monde qui m’entoure. Je dépeins des femmes triomphantes en position de force, pleines d’optimisme et de joie. Elles finissent en quelque sorte par devenir des autoportraits.
D’où vous viennent vos idées artistiques ?
De la vie quotidienne. Des visages que je vois dans la rue. Des gens que je connais. Des femmes qui m’inspirent. Des expériences. C’est vraiment très organique.
Et les éléments plus expérimentaux, comment les abordez-vous ?
Il ne faut jamais avoir peur du résultat. J’aime l’idée de juxtaposer des éléments qu’apparemment tout oppose et voir ce qui se produit. Très souvent, ce résultat est absolument magique !
À votre avis, que représente la mythification des femmes ?
La mythification des femmes sert à combler les lacunes que la documentation patriarcale de l’histoire a commodément laissées de côté. C’est peut-être notre façon à nous de revenir à notre vérité en tant qu’êtres humains.
Que représente l’afrofuturisme pour vous et votre travail ?
L’afrofuturisme réinvente l’histoire de la diaspora africaine à partir d’un futur technologiquement amélioré – un avenir plein d’espoir et d’optimisme proposant un tout nouveau récit. J’appelle souvent l’héroïne de mes œuvres « l’intergalactique », « la voyageuse du temps », « la femme » ou « la guerrière ». Elle incarne à la fois le passé, le présent et l’avenir.
Oui. L’art est pour moi une manière de tendre un miroir au monde qui m’entoure. Je dépeins des femmes triomphantes en position de force, pleines d’optimisme et de joie. Elles finissent en quelque sorte par devenir des autoportraits.
D’où vous viennent vos idées artistiques ?
De la vie quotidienne. Des visages que je vois dans la rue. Des gens que je connais. Des femmes qui m’inspirent. Des expériences. C’est vraiment très organique.
Et les éléments plus expérimentaux, comment les abordez-vous ?
Il ne faut jamais avoir peur du résultat. J’aime l’idée de juxtaposer des éléments qu’apparemment tout oppose et voir ce qui se produit. Très souvent, ce résultat est absolument magique !
À votre avis, que représente la mythification des femmes ?
La mythification des femmes sert à combler les lacunes que la documentation patriarcale de l’histoire a commodément laissées de côté. C’est peut-être notre façon à nous de revenir à notre vérité en tant qu’êtres humains.
Que représente l’afrofuturisme pour vous et votre travail ?
L’afrofuturisme réinvente l’histoire de la diaspora africaine à partir d’un futur technologiquement amélioré – un avenir plein d’espoir et d’optimisme proposant un tout nouveau récit. J’appelle souvent l’héroïne de mes œuvres « l’intergalactique », « la voyageuse du temps », « la femme » ou « la guerrière ». Elle incarne à la fois le passé, le présent et l’avenir.
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